lundi 30 mai 2011

2014, Sotchi, le jour d'après.

Comme vous le savez probablement déjà, les Jeux Olympiques d'hiver de 2014 se dérouleront à Sotchi en Russie. 2014, c'est à dire deux ans après la fin du monde programmée en Décembre 2012 et le CIO ne semble pas être au courant de la nouvelle.

Quoique, nous avons appris en Avril dernier que la commission exécutive du CIO avait accepté d'intégrer six nouvelles épreuves aux JO de Sotchi: le saut à skis féminin, le ski half pipe hommes et femmes, le patinage artistique par équipes, le relais mixte en biathlon et le relais par équipes en luge.

Evidemment, c'est d'abord la présence du relais par équipes en luge qui nous laisse penser que le CIO croit comme certains qu'après 2012, notre monde n'existera plus et qu'il n'aura donc pas à expliquer à la terre entière le déroulement de cette discipline.

Pour les dernières personnes à penser que la vie sur Terre va se prolonger, il est grand temps de se renseigner.

Le relais par équipes en luge existe depuis les championnats du monde en 2007 à Königssee en Allemagne. Il consiste en une femme, un homme et un duo, qui s'acquittent chacun d'une course pour un temps combiné. Les athlètes touchent un coussin(!) à la ligne d'arrivée, ce qui ouvre la porte du départ au prochain membre de l'équipe à s'élancer.

Après l'explication de la Jupiler League la semaine dernière, voilà encore un règlement insolite. Comme prévu, ce sont les Allemands, les Italiens ou encore les Autrichiens les favoris de cette épreuve, les mêmes nations qu'en individuel du coup.

Mais coté Français, cette nouvelle semble réjouir nos instances glacées ; voici la déclaration de M. Didier Gailhaguet, le Président de la Fédération Française des Sports de Glace, à propos de l'ajout de la luge par équipe et du patinage par équipe :

"Les déclinaisons qui en découlent pour la Fédération Française des Sports de Glace sont sans l’ombre d’un doute, très prometteuses. L’espoir grandit donc pour notre fédération car nos équipes, en plein renouvellement de leur élite, sans pour autant avoir perdu leur niveau de performance et leur réputation ont désormais tout à y gagner. Des excellentes nouvelles donc que les athlètes et leur encadrement vont mettre à profit !"

Une déclaration pleine d'espoir mais qui ne reflète pas la réalité. Depuis l'apparition des championnats du monde de luge (1955), JAMAIS, un français ou une française ne s'est hissé sur le podium.

Tournons-nous maintenant vers l'autre discipline insolite de 2014, le patinage par équipe. Il s'agit tout simplement d'additionner le score de deux patineurs artistique pour former une seule note. Un duo en deux temps. On comprend alors mieux l'optimisme français tant la présence sur le scène mondiale de patineurs artistiques français est importante.

Cette discipline reste de loin moins excitante et moins historique que le patinage synchronisé qui rêve d'olympisme depuis sa création il y a presque 40 ans. Rien ne nous fera quand même penser que le CIO a eu une sale journée pour décider d'intégrer ses "variantes" dans le programme officiel, à croire qu'il fallait remplir absolument un calendrier plus long que les éditions précédentes.

Certains membres du CIO vont avoir un mal de tête en se réveillant le 22 décembre 2012.

lundi 23 mai 2011

La merditude des choses

Cette année bien plus que les autres, la Jupiler League a offert bien du suspense à ses amateurs, avec un dénouement hitchcockien à la clef. Explication mathématique. Une fois.

Le championnat de Belgique de football, concernant seize équipes, se déroule selon toute logique sportive, du moins, pour sa première phase avec chaque équipe affrontant chacune des autres équipes à deux reprises, une à domicile et une à l’extérieur ; ça se tient.

Cela dit, suite à ces affrontements ayant vu deux leaders se succéder (Anderlecht & Genk) les play-offs ont démarré. A l’instar des sports US, les meilleures équipes vont se départager en duels directs… Pas du tout ! Un second championnat va démarrer entre les six équipes les mieux classés à la fin de la première phase. D’ailleurs, leur compteur de points va être remis à zéro… Aucunement ! Mais alors, les équipes démarrent la deuxième phase (façon championnat du monde de handball) avec les points qu’ils ont gagné auxquels seront ajoutés les points qu’elles vont remporter lors des dix matchs des play-offs… toujours pas, la vérité est ailleurs.

Le fait est que les points cumulés par les équipes suite à la saison régulière sont divisés par deux et comme vous le devinez, les équipes qui avaient un total impair se retrouvent avec des demi-points (très utiles) un peu comme quand t’as fait un black jack au casino sur un tour à 5€, tu te retrouves avec un jeton tout pourri de 2,50€ dont tu ne peux pas te servir car il correspond à la moitié de la mise minimale. Je digresse, certes, mais toujours est-il que le Standard de Liège, champion en 2008 et 2009 a démarré les play-offs avec 24,5 points… et non ! Au même titre que Anderlecht, La Gantoise et Bruges, on leur a octroyé un demi-point supplémentaire, arrondi permettant aux équipes d’avoir un total de points rond… il ne faut pas paraître trop con non plus.

Ce demi-point supplémentaire a failli bénéficier au Standard que le hasard du calendrier opposait en fin de compétition, au premier, Genk (déjà champion en nonante-neuf et deux mille deux). Le match se déroulait à Genk, non loin des Pays-Bas, et le Standard se devait de gagner le match afin de récupérer son titre, chapardé par Anderlecht l’année précédente. Les liégeois ont d’ailleurs pris le match par le bon bout en ouvrant le score par l'intermédiaire de l'international Espoirs français Eliaquim Mangala à quelques secondes de la pause.

Cela dit, et vous le sentiez venir, les locaux ont repris la partie avec d’immenses ambitions et ont égalisé grâce à Kennedy Nwanganga, la blessure du milieu de terrain Mehdi Carcela aidant peut-être aussi. Il restait alors dix grosses minutes au Standard pour reprendre l’avantage mais c’eût été sans compter sur les prouesses du gardien Thibaut Courtois (19 ans) déjà élu gardien de l’année en Belgique.

Suite à cette ultime rencontre, le Standard avait autant de points que Genk (51 points pour chaque équipe), une meilleure différence de buts, une meilleure différence de buts particulière, mais a terminé deuxième… car le règlement stipule qu’en cas d’égalité, le demi-point arrondi dont une équipe a bénéficié ne compte plus vraiment… logique, cela dit.

Dans un pays sans gouvernement, certaines institutions appliquent des règlements… particuliers ; et encore, Monday Sport ne vous a pas encore exposé les Play-offs 2 ni les Play-offs 3 (renseigne-toi, ou alors ferme-là !). Pour la petite histoire, nos amis liégeois se consoleront avec la coupe de Belgique, remportée à la sueur de leur front face à Westerlo au stade du Roi Baudoin.

Notons que lors de cette compétition baptisée Cofidis cup, « le règlement autorise deux clubs à inverser, de commun accord, l'ordre du tirage initial. Au fil des tours, cette pratique est fréquente. Il est bon de savoir qu'en Coupe de Belgique, les recettes aux guichets sont partagées équitablement entre les deux clubs. Un club d'une série inférieure ou trouve souvent son compte en acceptant de se déplacer chez un adversaire jouant plus haut dans la hiérarchie. La Fédération peut aussi rendre obligatoire cette inversion (ou exiger la tenue du match dans un autre stade) si les conditions de sécurité ne sont pas remplies par l'enceinte devant initialement accueillir la partie». Nous n’inventons rien.

Ceci n'est pas une fiction. Ceci est la Jupiler League.

lundi 16 mai 2011

Tout et n'importe quoi.

Toutes les semaines, à la rédaction, ressurgit la même question: De quoi parler Lundi prochain dans MondaySport? Et nous supposons que vous vous posez tous cette même question.

Quel sujet n'a pas été traité de la manière dont nous le voulions? Quelle dépêche est passée inaperçue parmi le flux d'information sportive? Samedi dernier, le fait de parler de l'impossible sauvetage du RC Lens aurait pu être un bon sujet mais depuis, Lens n'a pris qu'un point sur le rocher monégasque et se retrouve mathématiquement en Ligue 2. Pour Monaco, le résultat est également inquiétant.

Pourquoi ne pas évoquer le Grand Prix Moto en France ? Parce qu'on s'en fout pas mal! (héhé) Nous voilà rendus samedi soir et on se dit que la finale de la Coupe de France va bien être l'objet d'un fait extra-sportif un peu cocasse... Non, rien. Un Franco-Polonais a fait gagner le Losc. OK, tant mieux.

Il y a bien Montpellier qui devient Champion de France de Handball grâce à sa victoire sur Chambery lors de la 24e journée de D1. Ah! C'est intéressant ça, dommage que ce soit la douzième fois en quatorze ans... autant parler de Poitiers qui gagne le Championnat de France en Volley Ball. Aucune folie dans ces résultats.

Les barrages du Top 14, un match énorme entre Castres et Montpellier, la victoire du 6ème du Championnat contre le 3ème, voilà une info qui nous plaît mais elle ne vaut pas grande chose si Montpellier perd en demi-finale contre le Racing (sans Chabal). Nous pensons que Montpellier va perdre en demi-finale contre le Racing, donc pas la peine de s'enflammer pour la bande a Fulgence... Un peu à la manière des Grizzlies en NBA, Montpellier représente une équipe fraîche, qui joue avec une grosse force collective qui les rend très solides à domicile. Après avoir passé un tour en tant qu'outsider, ils s'essouffleront face à l'équipe rodée du Racing.

D'ailleurs, on pourrait peut être évoquer le parcours de ces Grizzlies qui terminent (comme Montpellier) la meilleure saison de leur histoire... mais la semaine dernière nous avons déjà annoncé que de toute façon c'est Dallas qui se hisserait en finale à l'ouest cette année. Et depuis, Memphis a perdu contre le Thunder de Kevin Durant, et la victoire dans le match 1 des Bulls sur le Heat n'est pas une (grosse) surprise.

Pas de panique, il nous reste tout Dimanche et le bilan de la semaine sportive pour nous appuyer. Au pire, il y a Stade 2 à 18h, en terme d'informations inutiles ils se placent en tête.

Dimanche matin, l'info tombe, DSK passe de outsider numéro 1 pour la présidentielle à pervers de première. Toutes les télés en parlent, pas une ligne sur la victoire de Lille la veille, pas une ligne sur la victoire de Djoko et sa légendaire série d'invincibilité en 2011.

Pour ce qui est du candidat à la présidence, ses chances sont compromises tant la rumeur heurte toujours, même quand elle s'avère fausse. D'ailleurs, les pronostics vont bon train ; tous les cas de figures y passent. Pour les plus courants, certains y voient la énième manifestation de l'érotomanie de cet homme surpuissant ; une grossière maladresse à quelques mois d'un moment-clé de se carrière voire une manière de fuir son devoir patriotique dans le cadre d'un suicide politique médiatisé, à nos actes manqués, prends ça M Pokora!

D'autres peuvent y lire un complot à l'encontre d'un candidat crédible, à défaut d'être vertueux. Alors que les informations tombent au compte-gouttes, le coup monté semble très mal orchestré, le crime presque nul à chier. La majorité présidentielle, si elle avait été coupable de ce projet dessiné au bulldozer aurait vraiment perdu de sa superbe, de sa virtuosité et de sa précision manipulatrice ; franchement dècevant tant l'avènement du roi Nicolas avait été exemplaire au début du millénaire.

En même temps, leurs derniers faits d'armes étaient annonciateurs: labsus en pagaille, déclarations honteuses, communication ultra-grillée dans l'optique de 2012 sans l'esquisse d'un projet ou d'un programme... comme les Pays-bas avant la finale de la coupe du monde 2010 en gros ; ils ont leur chance, mais n'y croient pas, donc ils taclent sans cesse, sans self-control, sans respect de l'adversaire... et perdront sans panache. Rendez-nous la classe mafieuse d'un Emmanueli ou d'un Pasqua, s'il vous plaît.

18h! Stade 2 commence et vous tire de votre sieste pour y suppléer une nausée hebdomadaire. Première nouvelle: Adrien Mattenet, numéro un français, s’est qualifié pour les huitièmes de finale des Mondiaux de Rotterdam ce mercredi. Il décroche ainsi son billet pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012. C'est quel sport ? Ah, d'accord... Quand on vous disait qu'ils étaient fort dans les informations de première importance.

Encore plus fort, ils ont sur le plateau Fulgence Ouedraougo. Ils ne pensent pas que Montpellier sera écrasé par le Racing, eux. Ca s'appelle comment un Footix du rugby? On zappe.

Canal Football Club, enfin quelques images de Lille et de sa nouvelle coupe (de France). "Eden Hazard acclamé par le Stade de France après un match de haut niveau" "Images du centre ville de Lille qui chavire de bonheur après le but de Obraniak". Ok, on avait déja vu les images sur Infosport.

Il nous reste plus qu'a espérer qu'il se passe quelque chose pendant Lorient-Marseille du soir... Après quelques bribes d'espoir et un soupçon de frayeurs, le match accouchera d'un 2-2 coquet. L'OM a perdu le titre, voilà ce que titrent la plupart des journaux et sites ce matin. C'est la vérité. Rien à redire. Décidément, cette semaine fut riche en résultats mais rien à nous mettre sous la dent. Et pour cause, nous ne savons toujours pas sur quoi écrire, ce lundi...

lundi 9 mai 2011

Don't Remake !

Le remake à l’examen cette semaine est la potentielle finale NBA en mode 2006 avec Wade et son orchestre floridien (j’adore la salsa) face au NowitzKidd de Dallas prétendant à un titre depuis l’éternité (je déteste la country). Avant de se pencher sur cette hypothèse, on peut imaginer que l’affrontement serait plus stratégique que grandiose malgré quelques coups de génies éphémères. J’imagine que les amateurs nocturnes de balle orange que vous pensez être sont donc contre cette fade affiche.

Durant des play-offs spectaculaires, tu t’es surpris à rêver d’un duel Bulls-Lakers en mode nonante-un, mais l’agenouillement progressif des doubles tenants du titre nous rappelle au « bon » souvenir de l’empire texan made in Mark Cuban, ceux-là même qui ont battu le Heat de Miami deux fois sur deux cette saison. Aïe ! Phil Jackson et son palmarès long comme un temps-mort de play-offs partira sans une dernière bagouse... et sur une raclée de Dallas.

Parce qu’en face des Mavericks, le règlement de compte final de l’West sera soit face à l’inexpérience des valeureux Grizzlies, soit face aux turnovers des Oklahoma City Thunder version Spring 11… Autant vous dire que la brochette de middle-aged Terry, Stojakovic, Chandler, Butler, Marion, Haywood, Stevenson plantée dans la colonne vertébrale all-of-famer Kidd – Nowitzki suffira à retourner en finale, oui, c’est le mage qui l’a dit, le mage @faimdetrophée#.

Mais qui l’eut cru ? Charles Barkley ? Moi ? Toi ? Ils ? Bof. Les éternels outsiders de l’Ouest passeraient-ils devant les Spurs et Lakers dans le cœur des pronostiqueurs ? Le parquet a parlé… et nous confirme que les multiples sondages n’ont que peu de valeur. Les Grizzlies et leur cinq de départ improbable (sans Rudy « don’t call me Al Super » Gay) sont bien là, croyez-en mon abonnement à Ma Chaîne Sport. Les Thunder, eux, ont jusqu’à lors répondu à notre appel éclairé de décembre 2009 (http://mondaysport.blogspot.com/2009/12/love-me-thunder.html) sans qu’on pense pour autant qu’ils puissent éliminer la franchise de Beaubois et Mahinmi, pour disputer déjà sa première finale du championnat !

Si le lecteur attentif que tu es a du mal à rétorquer cette analyse des forces en présence à l’West, il veut cependant voir les Bulls en finale pour l’East ; une équipe fraîche, talentueuse, équilibrée et qui n’a pas encore passé l’obstacle Atlanta (tiens, encore une petite surprise). Derrick Rose et consorts ont réalisé une grande saison et peuvent se frayer un chemin royal à condition de répondre présent dans les moments clés. En plus de ça, t’es né dans les années 80, Jordan te manque un peu, t’as des habits rouges dans le placard mais tu ne m’ôteras pas de l’idée que Miami a réussi son pari et que le trio des amigos à une équation de talents suffisante pour être considérés supérieurs aux Celtics, Bulls, Hawks, voire Hyères-Toulon. Malgré tout ce qui a été dit sur la formation express de cette équipe et tout ce qui est à redire, ils vont étouffer les Celtics en 5 ou 6 matches.

Quand il s’éloigne un peu du football français, mon cœur parle en américain. Prends ça, Claude Guéant. En attendant de savoir qui va survivre au mois de mai, profitez des beaux jours. A bientôt sur un blog impartial et bilingue, un blog qui te tutoie.

lundi 2 mai 2011

Bordeaux, Grand Cru à venir.

Le résultat sportif est l’aboutissement d’une démarche d’éducation et de formation. La ville de Bordeaux souhaite donner à ses sportifs toutes les chances de réaliser leurs ambitions et par là même nous faire vibrer de leurs exploits. Après détermination des clubs phares dans chaque discipline, des contrats d’objectifs spécifiques pour le haut niveau sont élaborés.

Voici un extrait de la politique menée par la ville de Bordeaux dans le domaine du sport.

Depuis que les Girondins de Bordeaux ont trustés les premières places de Ligue 1 entre 2006 et 2009, année du titre, dans le sport le plus médiatique de France, la ville a bénéficié d'un effet boule de neige touchant tous les autres sports et permettant aujourd'hui de faire briller la ville du Ministre des Affaires Etrangères dans une diversité sportive assez unique en France.

Bien sur, on peut penser à Montpellier, et ses 3 clubs dans l'élite de 3 sports majeurs (Foot, Handball, Rugby) mais Bordeaux peut se vanter d'une diversité à l'avenir prometteur. Derrière la base solide du Football, on regarde directement le Rugby. Depuis la fusion du club en 2006, le budget de Bordeaux-Bègles augmente tous les ans et les résultats sont en hausse avec cette année, pour la première fois, une accession aux phases finales pour espérer monter en Top 14. La volonté d'y être dans les trois ans à venir est réelle avec même l'ambition de conquêtes européennes dés que possible.

On regarde ensuite le Hockey sur Glace. Les Boxers de Bordeaux évoluent en D1, la division juste en dessous de l'élite. Depuis plusieurs années, ils assurent une place en playoffs, sans jamais vraiment inquiéter les gros bras.

Cette année, ils vont accéder à la demi-finale et réussir à décrocher une victoire contre le futur champion de France et futur promu en Ligue Magnus, Neuilly-sur-Marne. Ils sont les seuls à avoir battus Neuilly durant ces playoffs et peuvent nourrir de grands espoirs pour l'année prochaine ayant même décroché la troisième place dans la "petite finale". La patinoire Mériadeck a vibré et va attirer de plus en plus de spectateurs.

On regarde maintenant le Basket ; les jeunes de Saint Augustin de Bordeaux ; La JSA de Bordeaux en gros. Président: Boris Diaw. 2e actionnaire principal : Ronny Turiaf.

Après une montée en Pro B en 2009, ils redescendent directement, mais sont déjà champions de Nationale cette année et comptent bien s'accrocher à la Pro B, l'année prochaine. Avec un président de l'ampleur de Boris Diaw, on ne doute pas qu'ils peuvent nourrir de grandes ambitions.

Sans avoir voulu faire la publicité d'une ville qui n'en a pas besoin, Monday Sport s'est plu à plonger dans les dossiers bordelais. Suite à une saison positive dans de nombreuses disciplines, on peut s'attendre à des résultats encore meilleurs d'année en année. Le cercle vertueux crée par les sportifs de haut niveau ne peut que rassurer les têtes pensantes à l'approche de la construction du nouveau stade, prévu pour l'Euro 2016. A cette date là, Bordeaux sera enfin une grande ville pluridisciplinaire, en plus d'être élégante et ensoleillée. D'ici-là, espérons que ceux qui se sont investis à différents niveaux dans le sens du sport, tirent les fruits de leurs efforts. A lundi prochain.