lundi 22 février 2010

Tellement Foot

Du foot !? Encore du foot, sérieusement ? Écoutez, je suis un passionné et je ne peux m'en empêcher, plus je chasse le naturel, plus je varie, plus ma fidélité me renvoie à mon premier amour, et j'y reviens toujours. Toujours, même hier matin, pour un 5 contre 5 courageux face à la pluie, au vent, au manque de sommeil, à la fraîcheur dominicale et à l'équipe des dossards jaunes. La courte défaite m'a faite grincer des dents pendant quelques minutes mais après avoir récupéré les plots et démonté les cages, nous nous sommes souhaité une bonne semaine en se tapant dans la main droite.

Plus tard, après avoir tapé les crampons contre le mur, on discute du match du jour, parce que le weekend d'un passionné ne se laisse pas au hasard, on analyse, on pronostique, on s'organise. Vendredi soir, on a ignoré la ligue 2 pour passer du temps avec ses proches - samedi, dés la fin du brunch, on est passé aux championnats étrangers grâce à son site préféré ; sinon, on s'est invité chez l'ami qui a un décodeur (également connu sous le nom de "meilleur pote") puis démarré la voiture.

Sur le chemin, au feu vert, on a les yeux dans le vide car RMC vient d'annoncer un but, et pendant que le conducteur de derrière s'impatiente, on a entendu le nom du stade concerné mais pas encore celui du buteur ou de son équipe - l'histoire nous expliquera ensuite que Bastos a frappé trois fois, Bonal étant le nom du stade.

Une fois la journée de Ligue 1 terminée, on a chambré quelques connaissances par SMS et on s'est retrouvé dans le coin d'un bar puis d'une boite de nuit, un verre et ses glaçons entre les doigts. Après avoir fait une remarque sur le décolleté de la jeune brune qui vient de passer, on vante désormais les talents de notre buteur préféré, en parlant plus fort que la musique, face à un interlocuteur qui hoche la tête. Quelques heures sur le terrain, quelques heures devant l'écran, puis quelques heures de débats sur le positionnement d'un joueur ou la légitimité d'un transfert en attendant Monday, c'est réellement ça le weekend d'un passionné, apparemment pas celui d'un journaliste de France Télévision.

Permettez moi de souligner la nullité de France Télévision en matière de football. Les commentateurs sont en ligne de mire ; effectivement, Xavier Gravelaine, Fabien Leveque et Daniel Lauclair ne forment pas un casting rêvé, que ce soit au niveau des tentatives d'humour ou de la retranscription de ce qui se déroule sur le terrain. Certes, ils ne sont pas aidés par les effets visuels à vomir ou par l'absence d'actions au ralenti mais ils pourraient au moins regarder Canal + de temps à autres pour reconnaître les quelques joueurs qui participent à la coupe de la ligue, ou du moins, apprendre à prononcer leurs noms. A ceux qui dénigrent l'intérêt de la coupe de la ligue, je leur objecte que le jeu y est souvent mieux qu'en Ligue 1, mais que la compétition est discréditée par les détenteurs de leurs droits audiovisuels. Ainsi, au soir du match sur France 3, à la deuxième anecdote erronée que j'entends (je leur cède toujours un joker), j'appuie sur la touche 'mute', je me contente de l'image et je me débrouille pour allumer un transistor. Take that!

J'ai été gâté par l'école Canal + me direz-vous. Je ne peux que louer la qualité de leur réalisation, la multitude de leurs statistiques et le talent de leur équipe des sports mais j'ai surtout des années de carrière de téléspectateur derrière moi, j'ai suivi des centaines de compétitions dans une dizaine de pays différents. La chaîne de télévision numéro quatre, celle qui a gagné de multiples prix pour ses émissions sportives ne détient pas non plus la vérité universelle, n'oublions pas qu'elle emploie Christophe Dugarry, ex-joueur à la partialité omniprésente et dont l'aveuglement égale parfois celui de Guy Roux. L'esprit Canal, mené par Paganelli, Jean-Charles Sabatier ou encore Grégoire Margotton, on s'est pris au jeu, avec les années, et même si le spectacle y est très agréable, on tombe souvent dans des tirades dithyrambiques et un peu prévisibles. Là, je viens d'égratigner canal +, la seule chaîne française qui a œuvré dans le sens du football en l'intellectualisant et vous allez me prendre pour un gros aigri dégueulasse. Je résumerai donc en disant que télévision et football sont indissociables mais qu'il est bon de prendre du recul et de toucher à tous les média sportifs afin de ne pas se trouver lobotomisé par la pensée unique, souvent de mise par soif d'audimat, manque de temps ou paresse intellectuelle.

L'intellectualisme parisien appliqué au football, c'est bien. Mais je vous pose la question suivante: Où est rendu le fun? Où peut-on débattre de football avec classe, intelligence et humour à la fois? Estelle Denis a réussi la prouesse d'atteindre cet équilibre lors des premières saisons de feu '100% Foot' grâce à des invités sélectionnés avec pragmatisme. Mais c'est dans la presse écrite qu'on retrouve un ton est une véracité dignes des passionnés avec l'éclosion du mensuel 'So Foot' ces dernières années, il traite des sujets les plus intéressants de la manière la plus pragmatique.

Ses lecteurs ont maintenant entre les mains une mine d'informations, d'anecdotes et de critiques (il en faut bien) sur un monde du ballon rond aussi complexe que superficiel. Grâce à des témoignages d'illustres cinéastes et musiciens, il est une alternative parfaite aux magazines et journaux plus conventionnels et est devenu un objet culturel unique, car en direct de la société et de son époque.

Suite à quelques années de gestation, So Foot a donné naissance à un génie de la phrase choc et de la mauvaise foi. Mark the Ugly (Marc le mauvais) était attendu comme le(o) Messie par toute une génération d'amateurs de football, agacés par le corporatisme ambiant décrit quelques lignes plus haut. Chaque vendredi, il poste, sur le site du mensuel, une vidéo au ton décalé dans laquelle il dissèque l'actualité hebdomadaire en n'épargnant personne. Face au marasme actuel, l'ovni qu'est Mark remplit enfin le quota du créneau humour/foot si présent dans les bistrots et les salons de France. Moi qui me foutait de la gueule des attaquants de l'olympique de Marseille depuis l'âge de 7 ans, comme des millions d'autres initiés, je suis enfin représenté dans le paysage audiovisuel footballistique...

Un franc sarcasme et une arrogance souvent gratuits sont la marque de fabrique de l'animal, un contre-pied parfait à la Jean-Michel Larquéisation du football qui nous laisse espérer une décennie moins hypocrite. Mark the Ugly réinvente l'humour dans le football grâce à des jeux de mots faciles et des papiers peints absurdes. "Quoi? t'aimes pas le beau jeu? Tant pis pour toi, pour moi c'est une passion, un way of life."

lundi 15 février 2010

Bon courage la Scud

Depuis Décembre 2008, Nicolas Escudé est capitaine de l'équipe de France de Fed Cup; le même boulot que Guy Forget mais en plus compliqué. Après plus d'un an d'activité, son bilan est loin d'être glorieux. Pour son premier match il a du affronter la bête noire des Françaises ces dernières années, à savoir les Italiennes. C'était en Février 2009, la France s'incline 0-5 à domicile et cela malgré la présence d'Amélie Mauresmo et Nathalie Dechy, considérées à l'époque comme les leaders du Tennis Français. Une première grosse désillusion pour Nicolas qui pour son premier grand test se voyait faire beaucoup mieux " J'ai dit aux joueuses que je voulais aller au bout, pas uniquement battre les Italiennes". Place aux barrages pour sauver notre place dans le Groupe Mondial et ne pas passer une saison en division 2 de Fed Cup. A noter que depuis la création de la Fed Cup en 1962, la France est toujours restée dans l'élite mondiale. En l'occurrence, grâce notamment à une "Amé(lie) royale", les Françaises s'en sortent en barrages contre les Slovaques.

En 2010, Nicolas Escudé doit composer une équipe pour affronter les USA au 1er tour.
Heureusement les sœurs Williams ne seront pas là et comme le dit la Scud' ce sera du "50-50". Bien vu. Il va enfin vivre sa première victoire en tour principal lors du 4e match quand la France est déjà menée 3 à 0...Score Final 1-5, à domicile encore une fois. A noter cette fois, un manque de confiance évident des joueuses et surtout l'absence des trois meilleures joueuses de notre pays : Virginie Razzano, Aravane Rezaî et Marion Bartoli. La raison est simple, elles disposent chacune d'entraineurs qu'elles veulent faire venir pendant les sessions de Fed Cup.

Pour le président de la Fédération Française de Tennis, Jean Gachassin, c'est hors de question même si des solutions peuvent être trouvées comme nous le verrons un peu plus loin. Marion Bartoli, de son coté va même plus loin dans ces raisons d'absence, car elle a déclaré ne pas vouloir participer à la Fed Cup 2010. Une décision plus que discutable. Pour elle l'année 2010 ne s'annonce pas rose, plus de sponsor, pas d'équipe de France...

Alors quelles sont les solutions pour cette équipe de France en pleine reconstruction ? Escudé est-il l'homme de la situation ? Même si son palmarès en simple n'est pas mirobolant, il dispose d'une expérience en double et Coupe Davis ( point de la victoire contre l'Australie en finale en 2001 ) qui lui apporte très certainement un crédit et un discours auprès des instances et des joueuses Françaises. De plus, malgré le manque de résultats notables, la Fédération n'évoque même pas son nom lors qu'on soulève les problèmes liés à l'Équipe de France. Au point même que le match de barrage en Avril prochain contre les Allemandes ne semble pas décisif. En effet, une descente en groupe Monde 2 serait une pause surement favorable à la reconstruction de l'Équipe, qui se doit de revoir ses objectifs à la baisse. Mais le vrai problème est évidemment du coté de ce conflit joueuse/coach privé/Équipe de France. Comme le disait très justement Amélie Mauresmo récemment "ce n'est pas non plus la mer à boire de s'entrainer une semaine sans son entraineur, au contraire, cela apporte beaucoup".

Nicolas Escudé s'est montré assez clair la dessus en affirmant que les filles connaissaient les règles et qu'il n'est pas prêt à les intégrer à n'importe quel prix. Jean Gachassin de son coté essaye de négocier avec A.Rezaï qui ne serait pas loin de trouver un accord. Même V.Razzano n'est plus si loin de rejoindre l'équipe selon lui. Si toutefois, au moins ces deux filles rejoignaient l'équipe de France, les regards se tourneraient vers Escudé qui n'aura plus le droit à l'erreur. Bonne Chance.

lundi 8 février 2010

Oranje Mécanique.

Je ne peux pas courber l'espace-temps, mais je me souviens de l'an 2000 comme si c'était hier. Putain, 10 ans... dirait-il. 10 ans que les Bleus réalisaient le doublé, après une victoire en finale de l'Euro contre l'Italie, faut-il le rappeler ? L'équipe de France de football était-elle la meilleure du monde ? Au niveau du palmarès, oui. Mais tout est relatif, n'est ce pas ? Ainsi, MondaySport relativise et retourne en 1998 pour vous aider à comprendre comment Giovanni Van Bronckhorst soulèvera la coupe du monde dans quelques mois.

Refaire l'histoire est stérile mais l'interroger est constructif. L'équipe des Pays-Bas, une des nations les plus talentueuse de l'époque a raté le coche en 1996, 1998 et 2000 en étant éliminés à trois reprises durant la douloureuse épreuve des tirs au buts; lors de la coupe du monde 98 face au Brésil en demi-finale et en 2000 face à l'Italie en demi-finale. Les Bleus auraient-ils réalisé ce doublé si ces adversaires n'avaient pas dû batailler face aux Pays-Bas en demi ? La France aurait-elle battu les néerlandais si ils s'étaient qualifiés pour ces deux finales ? Dur à affirmer. Certes, les Bleus furent leurs bourreaux suite au 0-0 de 1996, mais les autres affrontements plaident en faveur des Oranges.

En conclurons nous que les bataves n'ont gagné qu'un seul titre majeur (Euro 1988) par malchance ? Sûrement pas. Nous en conclurons que Bergkamp, Cocu, Kluivert, Overmars, Davids, Van Der Sar, Seedorf et consorts représentaient une grande génération de footballeurs, héritiers de Cruyff, Rep et Neeskens, et qu'ils n'ont malheureusement pas su concrétiser leurs qualités, faute à un mental qui flanche et à des contemporains ultra-compétitifs. Cette génération a été traumatisée par les tirs aux buts et l'équipe nationale aura besoin d'une période de transition, elle ne se qualifiera pas pour la coupe du monde 2002 et reprendra les choses sérieuses dès l'Euro 2004 avec en vue la reconstitution d'un effectif cohérent.

Il y a deux mois, le tirage au sort de la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud a eu lieu: Danemark, Japon, Cameroun. Certains vous diront qu'il n'y pas de tirage facile. Le sélectionneur Bert Van Marwijk vous dira qu'il est satisfait. Les joueurs du groupe actuel, qui a une moyenne d'âgé de 26 ans, vous diront qu'il sont satisfaits parce que tomber dans le "groupe de la mort" en 2004, puis à la coupe du monde 2006 et enfin en 2008 au dernier Euro... n'était pas l'idéal en matière de reconstruction.

Cette année, pour la première fois depuis dix ans, les bataves n'ont pas tiré le groupe de la mort et l'éternel outsider a enfin bâti un groupe qui gagne - 8 matches de qualification à la coupe du monde et 8 victoires ( seulement 2 buts encaissés)! Cette assise défensive est l'œuvre de ceux que nous appellerons les 'messagers'. Effectivement, la ligne arrière comporte deux rescapés de 1998. Ils avaient tous les deux 23 ans et ont assisté à la traumatisante élimination au stade vélodrome... du banc, Gus Hiddink les avait sélectionnés mais ils n'avaient pas joué une seule minute de tout le Mondial français. Douze ans plus tard, André Ooijer et son capitaine 'Gio' Van Bronckhorst se souviennent et comptent bien propulser la nouvelle génération là où leurs prédécesseurs avaient échoué.

Les successeurs vous sont sans doute familiers; l'attaque sera composée des deux flèches de Liverpool, Kuyt et Babel, mais aussi des buteurs en série Van Persie et Klaas-Jan Huntelaar. En ce qui concerne le talent, le milieu de terrain n'est pas en reste: Van der Vaart, Robben, Van Bommel, De Jong, Afellay, Sneijder et autres sont sélectionnables. La coupe du monde est la compétition la plus prisée dans l'univers du ballon rond, et les clients seront nombreux; 32, vous diront beaucoup. Mais à partir de juin, en Afrique du Sud, ancienne colonie néerlandaise, préparez-vous à voir les bataves briller.

Je ne suis pas capable de courber l'espace-temps, mais je vous vois déjà vous offusquer à la lecture de mes lignes, "Espagne, Brésil, Argentine..." parlez-moi banalités, oui, parlez moi comme chaque année, mais quand je lève les yeux vers le mois de juillet, ce sont des hommes en orange que je vois triompher.

lundi 1 février 2010

Ca sent le fennec...

La Coupe d'Afrique des Nations s'est achevé hier après un mois de compétition pour le moins agité. Nous savons que tous les deux ans, pendant la CAN, il peut se passer tout et n'importe quoi mais en 2010, on a plus souvent fait dans le n'importe quoi.

Tout commence le samedi 9 janvier, lendemain du terrifiant mitraillage du bus togolais et veille de l’ouverture de la CAN, les responsables de la CAF (Confédération Africaine de Football) avait assuré à la délégation des Éperviers que ces derniers n’encourraient aucune sanction pour les prochaines CAN en cas de retrait légitime de la compétition. Cependant, les pressions de la CAF et du gouvernement Angolais avaient pesées pour obliger les Togolais à rester. Ces derniers veulent bien jouer la compétition seulement si ils peuvent faire trois jours de deuil dans leur pays avant de revenir. Bien évidemment, c'est impossible à mettre en place et le Togo est contraint à déclarer forfait.

Seulement, la CAF a décidé cette semaine d'exclure Adebayor et ses potes pour les deux prochaines éditions et d'appliquer donc le règlement à la lettre: "Le forfait déclaré moins de vingt jours avant le commencement de la compétition finale ou pendant celle-ci entraîne une amende de 50.000 dollars et la suspension de l’association nationale concernée pour les deux éditions suivantes de la Coupe d’Afrique des nations."

Décision aberrante et qui va au delà de l'aspect sportif, mêlant stratégies politiques et batailles d'égos. Pourtant certains nous avait avertis de l'incompétence de la CAF bien avant le début de la compétition. Bien sur, rappelez vous de l'épisode du bus caillassé des Algériens à leur arrivé en Égypte pour un match capital pour la qualification à la coupe du monde. La CAF avait là aussi était grandiose en ne prenant aucune décision.

Toujours est-il que l'Algérie arrive à cette CAN le couteau entre les dents, Rafik Halliche déclare même :"En tout cas, on ne se soucie guère du nom de notre futur adversaire. N’oubliez pas que nous avons un statut de mondialiste à défendre"

La encore nous avons l'habitude qu'avant chaque CAN, trois ou quatre équipes s'autoproclament favorites avec à chaque fois le Cameroun de sa Majesté Eto'o et la Cote d'ivoire de sa non moins Majesté Drogba. L'histoire nous a montré comment ont fini les Éléphants et les Lions mais le parcours des Fennecs est plus intéressant.

Les Algériens arrivent en Angola avec l'envie de prouver au monde du football qu'ils ne seront pas en Afrique du Sud cet été pour rien. One, Two, Three, ça démarre pour le mieux avec une leçon de football orchestrée par le Malawi et un 0-3 qui fait tache pour se lancer dans le tournoi. Ils vont réagir avec un 1-0 contre le Mali. Vient alors le 3e match, souvent compliqué à gérer dans une compétition de ce format. Un 3e match que l'Algérie avait largement apprécie lors du Mondial 1982 ou l'Allemagne et l'Autriche s'affrontaient pour une place en 1/8 de finale. Seulement à cette époque les 3e matchs de poule ne se jouent pas à la même heure et l'Autriche sait qu'elle peut perdre et quand même passer avec son voisin germanique.

Évidemment la RFA de l'époque ouvre le score et le reste du match donne lieu à un non match flagrant visant à évincer l'Algérie de la compétition. L'Algérie criera à raison au scandale et la FIFA décidera de faire jouer ces fameux 3e match à la même heure.

Voilà donc l'Algérie face au pays hôte de la CAN pour son 3e match avec une certitude, si le Mali gagne dans le même temps contre le Malawi, ils peuvent se contenter d'un match nul. Le Mali va vite mener au score et se diriger vers une victoire capitale si il veut passer. Mais l'Algérie et l'Angola avait du tellement apprécié le RFA/AUTRICHE de 1982 qu'ils en font un remake en deuxième période. Score final 0-0. Bilan pour les Algériens après 3 matchs : trois buts encaissés, un but marqué, 4 points, une mi temps truquée, y'a pas à dire ça en jette pour une équipe mondialiste.

Ils sont opposés en quarts à la Cote d'ivoire et au terme entaché de grosses fautes d'arbitrages comme c'est le cas à la CAN tous les deux ans, l'Algérie passe au forceps. En deux matchs ils ont quand même réussis à voler une qualification et se voir refuser un but valide pour la Cote d'ivoire en fin de prolongation de quarts de finale. Pas si mal pour une équipe qui annonce que la CAF est dirigée par les Égyptiens et qu'ils sont victime d'injustices répétées. Arrive donc la fameuse demi-finale contre leurs collègues Pharaoniens. L'honneur est sauf et les grandes villes ne subiront pas de casses ce soir-là.

La tension est extrême, le président de la fédération Algérienne met de l'huile sur le feu en annonçant que les Égyptiens ont déjà choisis l'arbitre, bref l'ambiance est chaude. Comme prévu le match est tendu, les Pharaons jouent comme d'habitude avec provocation et maitrise, les Algériens comme prévu tombent dans le panneau. L'arbitre n'est bien sur pas vraiment maître du match et à la 40e c'est la goutte d'eau. Penalty pour les égyptiens, exclusion du fautif, penalty mal tiré à refaire mais validé quand même. Sur ce, mi-temps. Les Algériens vont littéralement péter les plombs en deuxième mi temps en finissant à 8 avec au passage une exclusion de Nadir Belhadj pour un tacle à la gorge. Score final 4-0.

Les Fennecs ont tout fait à l'envers et il n'y a que les journaux nationaux pour les soutenir : El Watan est resté soft, en consolant ses joueurs, «La tête haute malgré tout», les plus énervés sont La Tribune: « La CAF offre la victoire aux danseuses du Caire », Le Buteur, qui tente la vanne à destination des Pharaons: «Égyptiens, c’est nous qui irons au Mondial »

Pour finir, les Algériens vont perdre également le match pour la 3e place contre les Aigles nigérians. Les Fennecs voulaient frapper un grand coup dans cette CAN, ils repartent ridicule.