lundi 27 juin 2011

Ils ont le pétrole

Michel Sardou chantait en 1979  "Ils ont le pétrole": une vaste caricature du pays le plus puissant du monde qui ne possédait pas grand chose si ce n'est ses Dollars. Depuis, les Etats-Unis ont eu Georges W. Bush, le 11 Septembre, la moumoute de André Agassi et Justin Bieber.

Surtout, le pays de l'oncle Sam a vu l'émergence de l'Asie et de certains pays du Moyen Orient dans le partage des richesses du monde. Et si il y a bien un pays qui peut se vanter de pouvoir rivaliser, au moins dans la conquête du pétrole, c'est bien le Qatar. Etat pétrolier mais surtout troisième producteur mondial de gaz naturel, le Qatar ne sait plus quoi faire de ses Riyals.

Pamelo Mounka chantait en 1996, "L'argent appelle l'argent" repris ensuite par le Bisso na Bisso sous le titre "Dans la peau d'un chef". Pamelo avait bien raison. Mais maintenant,  le Qatar aimerait bien attirer des touristes dans leurs pays pour leur montrer à quel point ils peuvent construire des immeubles plus haut que tout le monde, des pistes de skis au milieu du désert et avoir les plus belles voitures.

Pour cela, autant essayer d'inviter un maximum de monde chez eux. Et le meilleur moyen reste encore d'organiser des événements d'ampleur internationale, sportifs qui plus est. Tout a commencé avec l'achat de Zinedine Zidane pour la campagne de l'organisation de la coupe du monde de Football en 2022. En concurrence avec le Qatar: Australie, Japon, Corée du Sud et les USA.

L'émirat a tout misé sur sa puissance financière et son positionnement géographique, au centre d'un marché télévisuel qu'il estime à près de 3,2 milliards de téléspectateurs. Résultat, une décision extrêmement critiqué car le Qatar n'a jamais participé à une Coupe du monde en tant qu'équipe, est 105e au classement FIFA, est un pays très peu peuplé pour accueillir un tel événement.

Au coeur des contestations, Barack Obama juge cette décision "mauvaise". Un véritable signe de l'agacement des USA à l'encontre de ce nouvel adversaire. Finalement, cette décision ne fera pas trop de vague car le Foot a depuis longtemps cédé à l'appel des sirènes de l'argent et n'est plus à une tentation près. La preuve avec ce mois-ci, le rachat du PSG par une entreprise Qatari, la même étant à la base de l'achat d'une des parts des droits télés de retransmission de la Ligue 1 à partir de 2012 sur la chaine Al-Jazirah. Le Foot est racheté par le Qatar: Ok, on va s'en remettre. Mais l'émirat ne s'arrête pas là.

Quel est le sport le plus populaire après le Football au Qatar ? Le Handball. Voici une déclaration du  président de la Fédération qatari de handball Ahmed Mohammed Al-Shaabi à l'AFP : "On a beaucoup de chance au Qatar parce que notre cheikh est un grand amateur de sport. Il aime le sport et son peuple, il fait tout pouron pays et ça passe aussi par le sport"
Le Qatar soucieux de s'imposer comme un centre touristique met tout en oeuvre pour impressionner les instances internationales lors des sélections d'hôtes à de grandes compétitions.  C'est ainsi qu'ils ont gagné l'organisation de la coupe du monde de Handball en 2015.

Cette fois, ce sont les Français qui trouvent cette décision absurde ; au sein de la fédération on ne comprend pas cette volonté de brader l'histoire et le palmarès de son sport pour de vulgaires Riyals. Il faut sûrement y voir une volonté de vouloir enfin médiatiser un peu plus ce sport en manque de reconnaissance. D'ailleurs la semaine dernière, Canal + a racheté les droits de diffusion du championnat de France de Handball .En 1984, Canal+ commençait la retransmission du Football sur sa chaîne. Presque 25 ans plus tard, le Qatar venait racheter une partie de ses retransmissions. Les conservateurs du Handball en France ont du soucis à se faire.


En Bonus les vidéos des chansons cités ci dessus.






lundi 20 juin 2011

Paris s'offre un surclassement.

Paris est magique, parait-il, bien que ce soit dur à justifier au vu des dernières années mitigées du club au berceau royal par rapport à ses ambitions et à l’aura de la ville lumière. La saison écoulée a enfin pourtant vu éclore du jeu et des résultats, une place de quatrième de Ligue 1 à la clef. Le terrain a trouvé son équilibre avec la jeunesse de Sakho en défense, la densité du milieu de terrain des Makelele, Chantôme, Néné, Bodmer et Clément, et l’alternance conjoncturelle Hoarau / Erding à la finition. Vous l’aurez compris, l’alternance volontaire Coupet / Edel n’a pas été le choix le plus concluant au goal, ce second étant la raison pour laquelle les parisiens ont perdu des points précieux au regard du podium final.
D'ailleurs aucun des deux ne sera titulaire l'année prochaine. 

Suite à cet exercice ou la qualité de jeu a fait oublier la répression dans les tribunes, Leproux et  Kombouaré  (Service administratif et management) peuvent être satisfaits et regarder la saison 2011/2012 avec optimisme. Bien qu’ils aient manqué de force mentale et physique, le potentiel d’un champion hexagonal a vu le jour. 


Et malgré les critiques du début de saison sur ces fameuses mesures prises par Robin Leproux, il faut constater que le club de la capitale n'aura fait parler de lui seulement sur le terrain, ou exceptionnellement au service des sans papiers, mais ceci est une autre histoire.
Cet été encore, le staff s’apprête à profiter de sa côte de popularité géographique  pour attirer des joueurs de L1 confirmés et combler les zones d’ombres autour de Néné et consorts. 


Par-dessus ça, l’élément perturbateur que vous connaissez sous le nom de Tamim bin Hamad al-Thani est devenu l’actionnaire majoritaire du club. Prends ça Jack Kachkar! Ainsi, comme dans plusieurs clubs anglais, les fonds qataris s’apprêtent à booster le budget et le projet sportif à tel point que nous tous nous demandons si Paris est le nouveau Manchester City, le nouveau favori du championnat, la plus belle ville du monde et ainsi de suite…


Vous imaginez que ce chamboulement financier va influencer l'entreprise à tous ses niveaux et que l’inter saison sera tout sauf calme à la porte d'Auteuil. Ah... Paris et ses virages imprévisibles ; quand, parfois on s'imagine quelques mois de stabilité, on se trompe sur toute la ligne, c'est ce qui était arrivé à Laurent Fournier, licencié au profit de Guy Lacombe à un moment ou l’équipe se portait vraiment bien. Ainsi, les multiples changements de président et d’entraîneur ne sont pas terminés. Le nom ronflant de Leonardo est annoncé de toutes parts pour un poste de directeur sportif voire de président ; bien qu'encore jeune, il a fait brièvement ses preuves dans les deux clubs rivaux de Milan et le très bon souvenir qu'il a laissé au cours de son rapide passage à Paris en tant que joueur joue en sa faveur.


La probable arrivée du champion du monde brésilien serait couplée avec l'arrivée d'un coach de renom (Ancelotti en premier choix ou Benitez selon une majorité de médias) et la concrétisation de l'évènement dépend sans doute du casting de ce coach, preuve que le technicien veut se donner les moyens de réussir à Paris avec un entraîneur international (chose que l'OL Land n'a jamais faite). 


Vous l'aurez compris, ces spéculations doivent frustrer un Antoine Kombouaré dévoué qu'on imagine aisément enfermé dans une pièce à mettre des coups de poings dans les murs mais quand on s'offre une trésorerie toute neuve, pourquoi ne pas surclasser tout ce qui est améliorable: joueurs, entraîneurs, stade, pom-pom girls, papier peint, etc.


Bien sûr, nous sommes toujours au conditionnel et analyserons la réelle situation de l'équipe au soir de la première journée de championnat (samedi 6 août) mais ces spéculations au poste de président, puis de coach entraînent des spéculations quant aux joueurs qui vont former la future armée parisienne. Concernant l'actualité, Gameiro et Douchez, pointures à leurs postes ont déjà signé mais devraient être suivis par des joueurs de rayonnement international, des stars, des joueurs qui feront vendre des maillots. Aussi ludique que ce soit, nous ne nous amuserons pas à citer toutes les cibles réelles et fictives de l'encadrement tant que l'encadrement lui-même ne sera pas en place, question de classe.


Pour ceux qui aiment le PSG, l'aubaine est belle ; non seulement ils vont retourner au stade mais un bon émir a changé leur mode de vie façon PMU, le surclassement total. Pourtant, dans ces paillettes réside le risque de perdre tout ce qui a été construit. Le PSG ne peut que réussir si les investissements sont faits intelligemment, s'ils prennent en compte le fameux esprit club, celui de la formation, du travail d'équipe et d'un amour du maillot que Monday Sport a toujours défendu becs et ongles.

Pour cela il ferait bien de s'inspirer du modèle Rhodanien, en écartant le choix d'un coach à rayonnement national comme mentionné plus haut, mais en jouant sur un projet à long terme impliquant  l'extra sportif autant que le sportif. C'est ici que les mesures entreprises par R.Leproux peuvent constituer une bonne base pour construire un projet sérieux. 

Certes le choix des joueurs sera esssentiel et rappelons que l'OL avait réussi un recrutement excellent pendant presque dix ans en asséchant les meilleurs joueurs nationaux et misant sur quelques "coups" étrangers.


Ce recrutement est du également à un organigramme bien en place, à l'anglaise, ce que le PSG semble vouloir suivre avec un Leonardo entre le président et l’entraîneur. Alors, Paris est enfin sur la bonne voie pour renouer avec le succès des années 90 et a enfin pris conscience que les titres ne se gagnaient plus seulement à l'envie ? La réponse dans moins d'un an.









mardi 14 juin 2011

Et si la France ne finissait pas première.

Impensable

Nous sommes tous d'accord là-dessus, dés l'annonce du groupe D des qualifications pour l'Euro 2012 en Ukraine et en Pologne, nous savions que Laurent Blanc allait nous qualifier haut la main dans ce groupe face au Luxembourg ou l'Albanie.

Après six matchs, la France est effectivement en tête de son groupe et peut regarder sereinement l'avenir international. Mais est-on sur de cela ? La victoire de la Bosnie et du Belarus ne devrait-elle pas nous faire peur ? Notre faible matelas de 1 et 3 points sur ces équipes est il vraiment confortable ?
Là encore, bien sur que oui, nous sommes tous d'accord là-dessus. Nous avons un match d'avance sur le Belarus et nous jouerons la Bosnie dans le dernier match au Stade de France.

Penchons nous quelques instants sur le calendrier des Bleus dans les mois à venir: un déplacement en Albanie le 3 Septembre. Invaincu à domicile avec une victoire contre le Belarus, cette même équipe qui nous a accrochés lors de nos deux confrontations. Même pas peur. Nous avons le nouveau Zidane dans notre équipe, Marvin Gaye Martin. Ensuite, la Roumanie le 6 Septembre: easy, a l'aller nous les avons écrasés 2-0. Bon ils sont aussi invaincus à domicile: Même pas peur. Nous avons Younes Kaboul. On finit par deux matchs à domicile contre l'Albanie et la Bosnie donc. Ca va aller on est à l'aise à domicile non ? Le premier match de Laurent Blanc au stade de France ? une défaite ? Mais depuis ça va mieux, et voilà donc ça va aller, on va finir premier.

Un chantier

Imaginons maintenant que lors de nos déplacements nous ne fassions pas carton plein. Il faut bien le dire mais ce que les Bleus ont montré cette semaine n'est pas franchement rassurant malgré les 4 buts contre l'Ukraine avec une équipe de coiffeurs et une maigre victoire en Pologne. Le chantier repris par Laurent Blanc est encore grand.

En effet, Lolo, qui accorde une importance capitale à sa charnière centrale doit orchestrer sans sa valeur sure Philippe Mexes et ce peut-être pour toute la durée restante des éliminatoires. Un problème quand on voit que son remplaçant Mamadou Sakho semble un peu frais pour ce genre de responsabilités, malgré son talent. Le sélectionneur va donc devoir trouver une solution de "secours" pour les quatre derniers matchs des Bleus avant le retour très probable de Philippe. Il a bien essayé la charnière Abidal-Kaboul contre la Pologne en première mi-temps mais l'alchimie n'est pas encore parfaite. De plus; il devra faire sans Adil Rami, qui est suspendu contre l'Albanie.

Devant la défense, Alou Diarra est indiscutable. A coté de lui, il reste plusieurs choix avec Cabaye, M'Vila ou Diaby. La encore, plusieurs solutions sont possibles quand on sait que Diaby apporte un coté physique au milieu au terrain quand M'Vila et Cabaye engendrent de la vitesse.

L'animation offensive est loin d'être réglée avec un Malouda qui n'est plus la solution évidente à l'aile tout comme Ribery qui n'est plus que l'ombre de lui même en cette fin de saison et depuis longtemps maintenant. Les remplaçants que sont Gameiro, Martin, Hoarau, Valbuena sont capables d'apporter de bonnes solutions de rechange à Blanc mais le temps presse et il a besoin de stabilité pour aligner quatre matchs de qualité. Même si cette semaine internationale a pu lui apporter quelques réponses, il est évident que l'été sera studieux pour Laurent Blanc et ce n'est pas le mois d'août et la reprise progressive des championnats qui vont l'éclairer. Nous sommes donc en droit de penser que les prochains matchs des Bleus pourraient être délicats.

Laurent Blanc, l'homme de la situation ?

Nous pourrions nous retrouver deuxième ou troisième avant nos deux matchs à domicile. Laurent Blanc devra, comme il le fait depuis qu'il est en place, avoir un discours intelligent et rassurant pour remobiliser une équipe encore traumatisée par son voyage en Afrique du Sud.

Car ce qui est sur par contre, et sans ironie, c'est que Laurent Blanc depuis Knysna a eu le comportement parfait en commençant par sanctionner les supposés fautifs avant de commencer une opération séduction entre ses joueurs et le public pour maintenant tenir un discours un peu plus direct qui colle plus à l'image d'un sélectionneur concerné. Tout ça en jonglant avec l'histoire des quotas en gardant sa côte de popularité intacte. Mais le plus dur reste à venir, car Laurent Blanc va donc connaître fin 2011 ses premiers matchs décisifs. Une non qualification pour cet Euro 2012 serait désastreuse pour l'image de l'équipe de France aux yeux du grand public, une fois de plus, mais nul doute que Laurent Blanc aurait des circonstances atténuantes cette fois, mais son capital confiance serai très franchement atteint.

lundi 6 juin 2011

L’étoffe des héros (34)

Page rugby : Montpellier a failli faire le coup de l’année ! On y a cru après le grand essai de Timoci Nagusa, mais face à l’effectif sans fin du Stade Toulousain, le meilleur que Guy Novès ait eu à coacher, ils ont perdu (15-10).

Beaucoup ne s’attendaient pas à un tel score avec deux équipes ‘offensives’ sur le terrain, mais l’apanage des finales de Top 14 est de souvent nous surprendre. Les rouge et noir ont d’ailleurs réussi à gagner malgré un faible David Skrela et son pitoyable 3/8 au pied mais il fût bien suppléé par Bezy, 21 ans. Le passage de témoin est maintenant officiellement effectué alors que Skrela disputait son dernier match avant de se déclarer « impuissant, au fond du seau ». Coïncidence ? Les buteurs ont toujours du mal face au MHR avec 52% de réussite depuis le début des phases finales.

Le club héraultais, cela dit, peut se sentir gagnant tant le projet cohérant sur lequel ils ont travaillé ces dernières années a été récompensé par le parcours 2011. Avant d’échouer face au mastodonte toulousain, ils ont successivement éliminé Castres, Toulon et le Metro-Racing, avec le sourire en plus. Si cet avènement des montpelliérains est une surprise, c’est surtout que les finalistes sont souvent des habitués : des quinze derniers titres, seuls deux ont échappé au trio infernal : Biarritz, Toulouse, Stade Français, et ils leur ont échappé aux dépens de Perpignan et Clermont qui ne sont pas les premiers venus. Mais la ville de Georges Frêche a une saveur particulière et le projet sportif monté autour de ses jeunes talents s’est montré plus efficace que celui de l’arrogance médiatique et des mercenaires estampillés Toulon ou Racing.

Au lendemain de cette finale, la question de l’avenir du MHR se pose quand même. En 2002, suite à une finale de top 16 perdue dans les dernières secondes, le S.U. Agen avait réalisé une très belle saison… mais n’est pas retourné en finale depuis, avec des hauts et des bas au niveau financier, ce qui n’a pas aidé les résultats. Les joueurs héraultais eux-mêmes, sont d’une lucidité déroutante ; après le match, Ouedraogo est conscient que son équipé a réalisé une grande saison et n’est pas sûr de pouvoir en vivre une aussi belle de sitôt. Fulgence s’est pourtant montré héroïque, la main cassée, il savait que les siens n’auraient pas montré le même visage sans leur capitaine et a décidé de jouer le match. François Trinh-Duc, lui parle de "souvenirs, d'amitié, de joie partagée avec le public" mais aussi de "travail et d'expérience" Ils ont, bien sûr, fait preuve d’un grand courage sur la pelouse, mais ce cœur, qualité typique des joueurs héraultais et aussi celui qui leur a fait défaut, après avoir fait trop de fautes (8 pénalités pour Toulouse dont sept bien placées), surtout en deuxième mi-temps, ils ont craqué dans les dix dernières minutes, celles qui ont vu les haut-garonnais passer devant. Sans discipline, vaincre Toulouse relève de la science-fiction.

Personnellement, il nous tarde de revoir Trinh-Duc et ‘Fufu’ Ouedraogo (après la Coupe du monde) faire le show avec Gorgodze, Julien Tomas et autre Paillaugue. On attend maintenant d'eux qu'ils titillent les grosses cylindrées du championnat afin bientôt d'en devenir partie intégrante. Bien que Louis Picamoles soit passé côté Toulousain, c’est ce même groupe, jeune et travailleur qui a justifié tout le bien qu’on pensait d’elle. Cette année, avec Fabien Galthié au guidon, ils se sont donné les moyens de la réussite sportive : « Un an qu’on en chie, on avait repris l’entraînement avant que la finale soit jouée l’année dernière, Un an qu’on se lève à 7h30 » selon Benoît Paillaugue. Espérons que cette motivation ne s’effrite pas.

D’autre part, Toulouse, champion éternel, va peut-être voir partir son coach et en saura plus dans les semaines à venir. Quoiqu’il advienne, une page se tourne au sein de ce club historique, Skrela part à Clermont, Heymans à l’Aviron, Virgile Lacombe à Brive, Lecouls à La Rochelle, Kelleher au Stade Français ( ?) et Michalak retourne aux Sharks… ces départs conjugués s’ajoutent à celui du numéro 3 du club, Claude Hélias. Le feu d’artifice du Stade de France a sûrement eu une saveur encore plus particulière pour ceux-ci mais le vide qu’ils vont laisser n’inquiète pas quant à l’avenir du club. Bien sûr que non, le Stade a fondé ses succès sur cet équilibre parfait de formation et de transferts bien sentis. Les places laissées libres ne pourront qu’être bénéfiques aux futurs grands que nous avons pu apercevoir tout au long de cette saison (campagne européenne inclue) Bezy, Doussain ou encore le neveu de Johnston, Falefa.

Bravo à Toulouse, champion de France et rendez-vous le 26 août pour la prochaine édition.