lundi 15 mars 2010

La fonte des neiges

Ce week-end de mars fut le témoin d'un passage de relais entre deux sports n'ayant pas de grands spécialistes Français. C'était la fin de la saison de Ski Alpin pimentée par des Jeux Olympiques à Vancouver vierges de résultats pour l'équipe de France, et le début de la Formule 1 avec sur les 24 baquets au départ cette année, aucun occupé par un Français.

Et le moins que l'on puisse dire c'est que malgré le retour de la légende vivante "Schumi", ça ne nous avait pas manqués. Et Jean-Louis Moncet peut nous dire ce qu'il veut sur les 65 nouvelles règles de cette année, lorsqu'il ne pleut pas pendant un Grand Prix, ça reste le meilleur somnifère possible pour un dimanche après-midi.

C'est donc parti pour 8 mois de pollution assurée tous les Week-end avant le retour de la saison alpine qui, en cherchant un parallèle un peu limite, dépend du climat et donc indirectement des conséquences de la pollution des sports automobiles.
C'est tiré par les cheveux certes mais Yann Arthus-Bertrand ne serait pas complètement contre cette théorie.

Et cet hiver, sur les pistes enneigées, on a vu l'éclosion d'un pur talent chez les Hommes en la personne de Carlo Janka. Un taiseux, revendiqué. "On est comme ça, chez nous, on parle peu". Le Suisse a pour particularité, en plus de ne pas beaucoup parler, de n'avoir remporté que le gros globe de la coupe du monde sans avoir dominé aucune discipline en particulier. Il est donc extrêmement complet, capable de gagner n'importe quelle course, excepté le slalom spécial. En bonus, il s'est adjugé l'or olympique en géant à Vancouver. Il devance Benjamin Raich qui finit pour la 4 année consécutive (!) second du classement général, lui qui était encore en tête avant la trêve olympique.

Autre série en cours, et c'est chez les Femmes. Pour la 3e année de suite, Lindsey Vonn survole la saison, un hat-trick (triplé) inédit depuis celui de l’Autrichienne Petra Kronberger (1990-92).

Cette année, l'américaine a réussi à gagner également le globe de la spécialité en Descente, en Super-G et en Super Combiné. Nous ajouterons à ce bilan une médaille d'or en descente et bronze en Super-G à Vancouver. Année inoubliable, car elle a réussi a attirer tous les regards avec des photos en maillot de bain pour Sports Illustrated.

Et coté Français ? Pas grand chose à se mettre sous la dent si ce n'est le spécialiste du slalom spécial, Julien Lizeroux qui a profité de l'absence sur blessure de Jean Baptiste Grange. C'était l'année ou jamais pour sortir de l'ombre de celui qui était vu comme favori n°1 pour ramener une médaille en ski alpin lors des J.O et gagner la coupe du monde de slalom. Julien aura de quoi être frustré, car il échoue à 27 points de Reinfried Herbst avec comme spécialité de faire une première manche moyenne avant de tout donner dans la seconde manche. Une technique discutable qui lui a surement couté pas mal de points. Il y a bien eu les bonnes performances en milieu de saison de Sandrine Aubert et Ingrid Jacquemod, qui n'auront pas étaient confirmées ensuite.

En attendant, rendez-vous le 28 Mars pour le grand prix de Melbourne et son climat océanique, célèbre pour la variabilité de ses conditions météorologiques. En espérant que le Dieu de la Pluie fasse son devoir pour nous épargner 1h30 de sommeil dominical.

1 commentaire:

  1. lecteur fidèle de votre blog, je dois vous avouer que j'ai du mal à comprendre cet article.
    merci de m'éclairer sur sa portée.

    RépondreSupprimer