lundi 4 octobre 2010

Quarante ans, toujours pucelle. ©M.T.

Sans que nous ayons eu le temps de lui souhaiter, 伊達 公子 (Kimiko Date), a fêté ses quarante ans en nous offrant un très beau parcours à l’open de Tokyo en battant successivement Sharapova et Hantuchova. Depuis, elle a pris une claque par Schiavone, certes, mais ses réserves physiques et techniques honorables nous rappellent que cette même Date avait éliminé Dinara Safina aux derniers internationaux de France.

A cette talentueuse tenniswoman des années 1990, il ne manquait qu’un titre majeur quand elle prit sa retraite en 1996 ; elle avait juste vingt-six ans et à son actif quelques coups d’éclats qui lui avaient permis de se hisser à la quatrième place mondiale.

Après un mariage avec son copain pilote Krumm, alors que l’horloge biologique ne tourne pas en sa faveur, elle franchit le pas et reprend sa carrière professionnelle, douze ans plus tard. Sa place dans le top 100 WTA justifie son retour même si elle n’arrive à battre que des joueuses russes et que l’orgasme d’un Grand Chelem semble hors d’atteinte.

Le tennis est souvent le théâtre de ce genre de retour. Dans un passé assez proche nous pouvons citer le retour de Justine Henin après avoir annoncée sa retraite ou celui de Kim Clijsters.

Kimiko peut espérer battre un record historique, celui de la plus vieille vainqueur d'un tournoi WTA. Celui ci est pour l'instant détenu par Billie Jean King à 39 ans, 7 mois et 23 jours (Birmingham, 1983).

A ce modèle de longévité, nous ne pouvons passer à côté de l’opportunité de comparer ma mère Jeannie Longo, cycliste légendaire. Effectivement, bien que nous n’ayons pas le temps de citer son palmarès, la coureuse de cinquante-et-un ans a terminé cette semaine cinquième aux championnats du monde de contre-la-montre, il s’agissait ni de son premier, ni de son dernier exploit ; rendez-vous à Londres, dans une poignée de mois, pour comme Kimiko mettre quelques jeunettes à l'amende.

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