Samedi dernier, Venus Williams a remporté le tournoi de Wimbledon, en battant, en finale, sa petite sœur Serena. Quelques heures plus tard, elles remportaient ensemble la finale du tournoi double féminin. Un exploit à coté duquel nous ne pouvions pas passer.
Il s’agit de sa 7ème victoire dans un tournoi du Grand Chelem, sa cadette en compte 8 à son actif. Leurs palmarès respectifs et communs (7 victoires en Grand Chelem en double) sont immenses. Entre 2000 et 2002, elles étaient au sommet du tennis féminin, avant une période de déclin. Elles viennent de prouver qu’elles sont toujours les 2 grandes joueuses que nous connaissions.
Cela dit, je ne peux pas m’empêcher de me mettre à leurs places, d’essayer de comprendre la fierté, l’amour et la rivalité qu’elles doivent ressentir. Même si elles ont l’habitude de s’affronter en privé et au haut niveau, la situation est particulière pour des sportives professionnelles…
En ce qui concerne leur fan numéro 1, Papa Williams, il a été radical. En effet, quand ses deux filles se sont qualifiées en finale, il a pris l’avion et a traversé l’atlantique, pour regarder le match sur la télévision familiale.
Même si Venus a pris les devants, j’ai vu une finale disputée, de très beaux coups, des cris non-dissimulés, et une vraie rivalité sportive.
Selon elle, son « premier rôle est celui d’une grande sœur », qui était donc la pour réconforter. Ainsi, lorsque Carlos Ramos a annoncé sa victoire, les sœurs Williams se sont approchées et sous les regards du public londonien, elles se sont fait juste une bise.
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