lundi 29 septembre 2008

Fin de la F1 pour Bourdais ?

Sébastien Bourdais, pilote français de 29 ans, est arrivé en Formule 1 cette année grâce à ses 4 titres consécutifs en Champ Car de 2004 à 2007, et ses diverses expériences plutôt convaincantes dans les 24h du Mans ou les 500 miles d'Indianapolis. Il a donc décroché une place dans la Scuderia Toro Rosso une sorte de réserve de l'écurie Red Bull Racing.

On attend donc assez logiquement que Sébastien fasse 2 ou 3 exploits et essaye de faire briller le pilotage français en F1. L'objectif de début d'année est simple, faire mieux que son co-équipier Sébastien Vettel pour au moins n'avoir rien à se reprocher en fin d'année. Car on sait que en F1 les places sont chères et le minimum pour au moins espérer garder sa place et d’être le meilleur dans son équipe. Il fait un premier Grand Prix spécial ou il est contraint à l'abandon à 4 tours de l'arrivée alors qu'il était 4e pour être classé 7e à cause des abandons. Il a refait ce genre de performance récemment en Belgique en finissant 7e à cause des intempéries en étant 3e à quelques tours de l'arrivée. A part ces 2 GP, on ne peut pas trop s’emballer sur les courses de Sébastien.

Jusqu'à la mi-saison les Toro Rosso ne sont pas performantes et on peut départager Bourdais et Vettel seulement par rapport à leur place sur la grille, ce qui tourne légèrement à l'avantage de Sébastien à tous les GP.

Le tournant arrive à Monza, en Italie, où on sent que la Scuderia Toro Rosso tourne mieux depuis 3 ou 4 semaines, et va frapper un gros coup. Avant çà, Bourdais est très pessimiste en disant que le circuit n'est pas fait pour eux mais qu'il faudra quand même qu'il marque des points aux yeux de son écurie car il sent qu'il faut qu'il fasse des résultats pour prouver son talent. Il aurait mieux fait de se taire car Vettel devient le plus jeune pilote à faire une pole position de l'histoire, même si Bourdais finira 4e sur la grille. Malheureusement, notre Français finit le GP loin derrière et Vettel devient le plus jeune gagnant d'un GP de l'histoire, et prouve pour le reste de la saison qu’il est le plus fort des deux dans la Scuderia. Sébastien Bourdais aura plus que jamais besoin de prouver qu'avec la même voiture il peut faire aussi bien.

Hier à Singapour, nouveau mauvais point pour le Français, Vettel finit 6e des qualifs' alors que le Manceau ne passe même pas le premier pallier des qualifs' (Q1). Bourdais fera un GP terne en ne doublant que des adversaires sur erreur ou sortie de piste alors que son coéquipier restera dans le peloton de tête et finira même 5e.

Alors à moins d'un exploit notre seul représentant Français en F1 ne passera pas le marché des transferts.

lundi 22 septembre 2008

Mesdames, Messieurs, le tennis va bien.

Amis du lundi, appréciez ce constat, le tennis vit une période faste, une période heureuse, une période historique. En ce qui concerne le circuit WTA, la lutte pour la première place mondiale est très disputée et est actuellement occupée par Serena Williams, comme à la fin de la saison 2002. Elle a donc outrepassé quelques saisons mitigées, même difficiles, avant de recouvrir sa puissance de feu.

Mathématiquement, on peut considérer qu’il y a quatre autres prétendantes proches depuis le retrait de la dominatrice Justine Hénin. Les deux Serbes, Jankovic et la ravissante Ivanovic, qui ont successivement occupé la première place cette année, sont prêtes à profiter de la moindre baisse de régime de Serena. Les deux autres dauphines sont les russes Elena Dementieva et Dinara Safina, la sœur de Marat, qui tient une forme olympique.

Théoriquement, Maria Sharapova et Kuznetsova possèdent également les armes pour être au sommet de la hiérarchie, cela dit, elles ont fait preuve de moins de régularité que les précédentes. Outre ce puissant contingent russe, Venus Williams, moins en vue que sa sœur, est aussi capable de bonnes performances.

Pour le circuit ATP, je ne vais pas vous faire l’injure de présenter les déjà légendaires Federer et Nadal, et vous demande d’apprécier votre fortune, amateurs de tennis, d’être leurs contemporains. De plus, ils haussent le niveau de nombreux challengers qui ont les dents longues, Djokovic, Del Potro, Nalbandian, … Andy Murray dont le niveau extraordinaire de l’US Open laisse présager un grand avenir. Cette performance n’est pas sans rappeler celle de Tsonga, finaliste à l’Open d’Australie en début de saison.

Enfin, le tournoi final des Masters en novembre, à Shanghaï, s’annonce historique tant le niveau de jeu et le spectacle de la saison actuelle est impressionnant, les quatre premiers qualifiés sont Nadal, Federer, Djokovic et Murray… nous attendons les quatre autres (Davydenko ? Blake ? Ferrer ? Wawrinka ? Del Potro ? Roddick ?).

D’ailleurs, Arthur, mon neveu de 8 ans, pourtant plus qu’à l’aise balle au pied, vient de laisser tomber les entraînements de football pour se concentrer sur… la petite balle jaune. Et pour cause, mesdames, messieurs, le tennis va bien, les joueurs sont des gentlemen, le recours à l’arbitrage vidéo est possible, le jeu est spectaculaire, les stades sont pleins… retenez ce nom encore quelques années, Arthur Mannes.

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lundi 15 septembre 2008

David n'a pas connu...

Bon, OK, David Douillet est le plus grand judoka français de l'histoire et peut-être pas loin de l'histoire du judo avec 2 titres olympiques en 1996 et 2000 en catégorie lourds et plusieurs titres mondiaux et européens.

Là dessus, rien à dire, respect total devant du coup un de nos meilleurs sportifs français.

Après 2000 il va donc devoir gérer sa retraite sportive, il fait le choix de rejoindre Canal+ pour devenir consultant sportif comme beaucoup des champions français et c'est donc une bonne nouvelle car on aura la voix du plus grand pour parler d'un sport encore assez peu médiatisé. Il choisit en même temps de s'investir avec Bernadette Chirac dans l'association des ‘’Pièces Jaunes’’. Il va en quelques années devenir pour le grand public un mec sympa qui s'investit pleinement dans tout ce qu'il fait en grand champion qu'il est.

Outre quelques rumeurs de détournements de fonds l'année dernière, on le voit un peu pour tout et n'importe quoi dans des contextes sportifs ou non et du coup il devient un peu agaçant et on oublie un peu son parcours sportif.

Heureusement, les J.O arrivent et on sait qu'il sera pour une fois à sa place et on va rappeler qu'il fait partie de l'élite olympique. Tout commence par la cérémonie d’ouverture sur Canal + avec toute l'équipe de consultants presque tous champions olympiques et en tête de file David Douillet qui commente directement la cérémonie aux cotés des journalistes de Canal. La compétition commence avec principalement la Natation et avec tous les jours la venue dans le poste commentateur du Water cube de Douillet qui donne son avis en tant que "grand champion et spécialiste des J.O", bon ça va c'est sympa d'avoir l'avis d'un sportif qui parle d'autre chose que son sport.

Ensuite, on a le tennis où David vient donner son avis une fois par jour aussi, ok c'est sympa d'avoir l'avis de David Douillet sur le Tennis. Mais on a aussi l'escrime qui se distingue par les compétitions par équipe, et là encore il vient s'incruster pour venir dire qu'il verrait bien du judo par équipe, ‘’euh… OK David mais laisse nous regarder l'escrime et laisse les spécialistes en parler vu qu’on en voit tous les 4 ans. Ah non il commente la finale par équipe, remarque c'est sympa d'avoir l'avis d'un "grand champion et spécialiste des J.O".

Et l'athlétisme alors, quand même on va nous laisser regarder sans avoir l'avis de Mr David. Eh non on a le droit à l'analyse du grand champion qui dit qu’Usain Bolt est vraiment impressionnant... ‘’Ah ouais ! T'es sur ?’’

Bon j'en passe… mais en tout cas, ce cirque va se finir, évidemment, sur la cérémonie de clôture avec David, dit ‘’le gentil géant en kimono’’, en Maitre de Cérémonie du commentaire, ce qui n’est pas sa spécialité. Il n’y pas assez de journalistes en France, commentateurs, spécialistes, chroniqueurs… ça doit être ça.

Et ça doit aussi vouloir dire qu'il veut s'impliquer dans la politique ou trouver un nouveau job c'est pas possible et alors là on comprendrait son squattage permanent, mais même pas !

Heureusement les J.O sont finis, mais pas le sport. On retrouve à la rentrée sur Canal une nouvelle émission inspiré des "Spécialistes du Foot" à savoir les "Spécialistes Omnisports". Pour la première on a en consultants : Henri Leconte et Arnaud Di Pasquale pour le tennis, normal, Georges Eddy pour le basket, normal, 2 ou 3 consultants pour parler de chacun de ses sports, normal, et pour finir David Douillet pour donner son avis en tant que, et c'est véridique, "spécialiste du mental et grand champion"... Ca rime à quoi spécialiste du mental ? et depuis quand David Douillet va nous donner son avis sur le retour de Lance Armstrong ? Qu'il nous parle du Judo exclusivement et on sera déjà très content.

lundi 8 septembre 2008

Autriche 3 – 1 France

Score qu’on peut désigner de dommage pour les Bleus, qui espéraient légitimement mieux démarrer les qualifications pour la Coupe du Monde 2010, en Afrique du Sud. Effectivement, l’Euro 2008 peut être considéré comme un échec et Raymond Domenech, bien heureux d’avoir été reconduit dans ses fonctions, aurait aimé effacer ce souvenir. Il n’est pas sorti de l’auberge espagnole.

Nous pourrions même lui donner raison sur un point… son manque de confiance envers Philipe Mexès durant les dernières années. Mais même si il a raté son match de Vienne, nous ne nous abaisserons pas à ce jugement simpliste. Le sélectionneur a maintenant un argument pour ne plus titulariser le grand blond, mais pour nous, il reste un défenseur solide, un taulier au sein de l’AS Rome. Espérons pour lui que Raymond saura faire la part des choses.

Samedi soir, à coté de Mexès, se trouvait William Gallas, 31 ans, et loin d’être rassurant… d’ailleurs au vu de ses prestations récentes avec Arsenal, on peut se dire que les 3 buts encaissés contre l’Autriche ne sont qu’annonciateurs de nuages encore plus sombres. Et c’est bien là que le bas blesse ; mettre de côté Mexès et Gallas, OK, mais qui les remplace ? Boumsong, Escudé, Puygrenier ? On est loin de l’époque de Blanc-Dessailly et la défense, le point fort de l’équipe de France est aujourd’hui un vrai chantier. Courage Raymond...