lundi 1 novembre 2010

Face à sa légende.

Celui qui a passionné l’Espagne pour la Formule 1 ne l’est pas pour rien ; depuis 2001, il a battu des records de précocité qui ont à leur tour été battus par Hamilton ou Vettel. Dans quinze jours, s’il est couronné champion du monde de F1, ce sera pour la troisième fois. Sommaire rétrospective.
Avant d’être repéré par Flavio Briatore, Fernando Alonso avait déjà marqué de son empreinte les compétitions junior de karting ainsi que le championnat de formule 3000, celui par lequel tous les grands pilotes français sont passés.

En 2005 et 2006, après avoir gravi les premiers échelons du monde de la Formule 1, il gagne ses duels face à Kimi Raikonen puis Michael Schumacher pour s’adjuger deux beaux titres de champion du monde avec Renault. L’année suivante, qu’il décidera de passer chez McLaren-Mercedes s’avérera moins fructueuse, puisque Raikonen termine la saison à 110 points contre 109 pour Alonso et son coéquipier Hamilton. Mais les raisons majeures de l’échec de 2007 sont les tensions entre l’espagnol et son coéquipier Lewis Hamilton et avec son écurie, affaiblie par un délit d’espionnage industriel. Quelques mois plus tard, Alonso retourne chez Renault et termine deux saisons 5ème et 9ème sur une monoplace affaiblie par les évolutions techniques et légales.

Pas de chance, ce pilote au fort potentiel et beau en plus était sur une dynamique lamentable, et n’allait peut-être pas devenir la légende annoncée. A moins qu’il ne fasse le bon choix, celui de séduire Ferrari et signer pour la quatrième écurie de sa carrière, une écurie latine et… légendaire.

Effectivement, 2010 annonce une résurrection avec la victoire à Bahreïn, du prologue de la saison actuelle ; sa première victoire depuis un an et demi. Le début de la saison a été difficile à cause d’irrégularités et de la concurrence des McLaren et des Red Bull mais les derniers Grand Prix ont fait de lui le favori au sacre. Alonso a remporté les courses à Monza, Singapour et en Corée du Sud depuis début septembre, il a encore fait preuve de mental, de maîtrise technique et a son destin en mains pour un troisième championnat du monde gagné.

Afin de confirmer cette réussite, il reste le Grand Prix du Brésil et celui des Emirats Arabes Unis à disputer. Webber, Hamilton et Vettel ne sont pas loin au classement général, mais c’est bien Alonso qui vient de prendre admirablement 133 points en sept courses. Pour peu qu’il reste quelques années chez Ferrari, en voici la nouvelle dynastie.

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