lundi 29 décembre 2008

Les promus au sommet de l’Europe

Avez-vous lu notre article du 12 Octobre sur la Premier League? Il dressait un bilan des 7 premières journées d’un championnat très relevé et récemment dominé par le Big Four. Nous annoncions également Chelsea champion, Aston Villa dans le top 4 et Arsenal au sommet européen. A la mi-saison, ces pronostics tiennent la route. Nous pouvons aussi noter la logique baisse de régime du promu Hull City, qui après s’être fougueusement incrusté chez les grands, redescend progressivement au classement d’un championnat auquel il participe pour la première fois de son histoire. Faisons un tour d’Europe des petits poucets, à la petite expérience et aux petits budgets, qui nous rappellent que la loi du terrain est la seule légitime.

En Italie, c’est le club de Naples qui, mené par ‘’la foudre’’ Lavezzi, titille les leaders habituels. Promus en 2007 avec la Juventus et le Genoa, les Napolitains ont terminé 8ème cette même saison. Ils pratiquent un beau football et sont en train de redorer le blason du club, au bonheur d’un des publics les plus fidèles d’Europe (40 000 supporters en moyenne durant les 2 années de Serie C). Notons que les 3 promus de 2007 sont dans le top 6 de Série A à l’heure actuelle.

Aux Pays-Bas, l’AZ Alkmaar est leader mais selon les statistiques, l’équipe risque de se faire rattraper en deuxième partie de saison. En effet, les 3 grands : l’Ajax, le PSV et le Feyenoord n’ont laissé échapper le titre qu’une seule fois ces 40 dernières saisons ! C’était déjà l’AZ, mais c’était en 1981. Courage aux rouges et blancs de Louis Van Gaal.

Le leader de Bundesliga est le club d’Hoffenheim, qui, suite a la promotion de son équipe cette année, est devenue la plus petite commune (3300 habitants) ayant jamais participé au championnat allemand de première division. Menés par le buteur Ibisevic (18 buts en 17 matches) ancien du PSG et de Dijon, l’équipe n’a pas encore montré de faiblesses, pas même face aux grands. Elle a, certes, un riche propriétaire, mais elle n’en a pas tiré les fruits (modestes transferts, stade pas encore terminé…). En effet, ils jouent à Mannheim, en attendant la construction de leur nouvelle enceinte. Leur stade local a 6350 places.

Au Portugal, Leixoes n’a pas fini de surprendre… Bon ! Ca va aller, nul ne sait si ça va durer mais nous retiendrons que la détermination, le travail d’équipe et le cœur peuvent concurrencer les nantis, leurs statistiques et leur business-plans ; ou du moins, s’il vous plait, laissez nous en rêver encore quelques instants.

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